Association pour le souvenir de la Grande Guerre 14-18

"Les morts ne meurent pas quand ils descendent dans la tombe, mais bien quand ils descendent dans l'oubli."
Henri AUCLAIR

mercredi 28 juillet 2010

Verdun vu en vélo



A partir de dimanche je vais participer à la semaine fédérale de cyclotourisme qui doit rassembler plus de 10 000 cyclos à Verdun et la région.
Quel rapport avec le souvenir me direz vous ? Et bien il me semble que c'est un moyen, entre autres, de se souvenir.
Le souvenir, à mon sens, peut revêtir plusieurs formes: les visites de monuments, de sites, de lieux célèbres, de cimetières.... mais le souvenir cela peut être aussi la conservation de documents, d'objets ou de représentations militaires. Par le passé qui n'a pas collectionné les soldats de plomb, qui n'a pas"astiqué" les douilles d'obus plus ou moins ciselées...
Donc je pense que cette concentration va surement révéler à plus d'un adepte du vélo, des lieux, des sites méconnus. Les circuits journaliers ont été organisés de façon à pouvoir visiter les forts, le Mémorial ou l'Ossuaire de Douaumont, l'Argonne. Mais également le nord et le sud de la Meuse, par exemple Les Eparges, St-Mihiel, Triaucourt, Monmédy, etc... Car le cyclotourisme ce n'est pas le vélo à 40 kilomètres heures !!!
Et puis certains feront connaissance avec moi et peut-être que je pourrais leur donner envie d'en connaître un peu plus sur la célèbre et terrible bataille... surtout que l'âge des participants est avancé donc plus sensible au souvenir...
Ah oui je dois dire qu'il y aura de très nombreux allemands... et que (pour celles et ceux qui la connaissent) notre amie Sandra viendra nous rejoindre.
Bien entendu je ne manquerai pas de vous donner un compte rendu de mon expédition.
JC Auriol.

mardi 20 juillet 2010

2 expositions au Fort de Condé

Notre équipe vient de mettre en place 2 expositions au Fort de Condé.

La première est consacrée aux vestiges et aux témoignages de la Première Guerre mondiale en Belgique. Elle est représentée par de superbes photographies d'Alain PUECH montrant des paysages, des monuments et des vestiges de cette partie du front.

La seconde exposition a pour thème l'occupation allemande en 1914-1918 dans le Nord et l'Est de la France. Elle a été réalisée par Jean-Claude AURIOL. Nous pouvons y découvrir des documents inédits relatifs à cette période.

Ces 2 expositions sont proposées du 19 juillet au 15 novembre 2010.


vendredi 9 juillet 2010

Un H.O.E. à Prouilly (Marne)

Article paru dans le journal "L'Union" du 22 avril 2010 :















Envoi de Marcel WESTEEL






mercredi 7 juillet 2010

Nous irons à Condé.....



Paru dans un programme d'un organisme ami, l'exposition organisée au fort de Condé....

Cette exposition rappelle que, et nous le savons bien les Poilus ont connu les pires souffrances au cours de la Grande Guerre, mais aussi les civils c'est à dire les habitants des dix départements envahis par l'armée teutonne.

Les civils sous le joug allemand ont dû supporter les exigences terribles de l'occupant, participer à des travaux pour les allemands, travaux contraires à toutes les conventions internationales, subir les vexations et les pires sévices de la part de soldats allemands sans foi ni loi, connaître les déportations dans la lointaine Allemagne, mais aussi avec de faibles moyens organiser une sorte de résistance...

Cette exposition rare et même exceptionnelle a pu être organisée grâce à notre association et les documents présentés rappelleront à chaque visiteur que durant la guerre de 1914-1918 une occupation a bel et bien existé. Je pense qu'il est nécessaire de le rappeler !!!

Pour terminer il est utile de remercier Évelyne et Danielle, qui dans l'ombre, sans bruit, nous facilitent la tâche dans l'organisation et la mise en place de cette exposition....

mardi 6 juillet 2010

Un terme au savoir en terminale

Article paru dans La Voix du Nord du 24 juin 2010 :

Histoire-géo : des « cours zapping »

jeudi 24.06.2010, 05:11 - La Voix du Nord

En histoire-géo, le grand bouleversement ne concerne pas la prochaine rentrée des élèves de seconde mais plutôt celle des premières en 2011. ...

L'enseignement de l'histoire-géographie va en effet disparaître du programme des terminales S. Conséquence : toutes les filières de première (L, S et ES) devront ingérer en une année les notions abordées jusqu'ici en deux ans (première et terminale).

Très inquiets, des professeurs d'histoire-géo du lycée Kastler de Denain ont écrit une lettre ouverte au ministre de l'Éducation nationale. « Comment envisager sérieusement d'aborder Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale et Guerre Froide en 14 heures, lorsque les programmes actuels nous permettent d'y passer 45 heures en filière générale ? » Le collectif qualifie le projet « d'inadmissible ». Au-delà d'un « appauvrissement des contenus », les professeurs évoquent une « reprise en main idéologique d'État ». « Pourquoi arrêter l'étude de la Ve République à 1962 ? La figure du général de Gaulle doit-elle demeurer l'unique référence politique des élèves et, ce, sans même aborder les limites du gaullisme soulignées lors de Mai 68 ? » « Ce programme témoigne d'une totale méconnaissance et d'un certain mépris pour notre discipline », lit-on dans le courrier des professeurs de Kastler. « Concrètement, poursuit l'une des enseignantes, on s'oriente vers des cours zapping : on évoquera les grandes mémoires, l'appel du 18 juin... mais il sera impossible d'aller gratter dans les coulisses. Derrière cette réforme, c'est la question de la place de l'histoire-géographie dans l'enseignement qui se pose. »

vendredi 2 juillet 2010

Le CRID, un "drôle" de comité...

Je ne reprendrai pas les 6 pages d'un texte écrit par Jean-Yves LE NAOUR qui sont un chef d'oeuvre de réalisme et de vérité sur la conception qu'un certain nombre d'historiens universitaires ont de l'histoire.
Nous connaissons le combat entre les deux tendances, c'est-à-dire l'école de Péronne et le CRID.

Jean-Yves LE NAOUR a parfaitement résumé le problème actuel qui gangrène le milieu des historiens spécialistes de la Première Guerre mondiale.

Je vous livre des extraits de ce texte qui mettent en évidence le comportement de certains que je combats depuis longtemps.

Ma seule critique concerne le paragraphe dans lequel Jean-Yves LE NAOUR, tout en reconnaissant la valeur des passionnés, écrit que ces derniers n'ont pas une "dimension globale de la Grande Guerre". Cette phrase me semble trop restrictive.


































"Non, la guerre de 14-18 n'est pas finie."
Tout est dit.

Alain Pereur