Association pour le souvenir de la Grande Guerre 14-18

"Les morts ne meurent pas quand ils descendent dans la tombe, mais bien quand ils descendent dans l'oubli."
Henri AUCLAIR

lundi 29 mars 2010

L'Encrier du Poilu à l'honneur au salon du livre de Fontenay-Trésigny (Seine-et-Marne)

Le salon du livre qui s'est déroulé dans cette sympathique commune de Seine-et-Marne nous a permis de lier de nouvelles connaissances dans le monde littéraire.

Certes, les ventes furent moyennes (crise oblige), mais l'ambiance fut bonne et l'accueil parfait.

Notre association fut à l'honneur : notre équipe, constituée d'Evelyne Pereur et Alain Pereur, a remporté le premier prix d'un concours organisé par la commune. Il fallait répondre à un certain nombres de questions de culture générale. C'est au vin d'honneur de clôture qu'Evelyne Pereur a reçu, des mains de Monsieur le Maire, ce premier prix et, naturellement, elle eut droit à une bise de la part du premier élu de la commune.

mercredi 24 mars 2010

Souvenirs des 32ème et 66ème R.I. de Tours (Indre-et-Loire)

Article paru dans "La Charte" de janvier-février 2010 :








Envoi de Eliane et Michel DHENNIN



lundi 22 mars 2010

Salon du livre de Fontenay-Tresigny (Seine-et-Marne)



L'Encrier du Poilu sera présent au 14ème Salon du Livre qui se déroulera le dimanche 28 mars 2010 de 10 h à 18 h à la Salle des Fêtes, Place Bernard Palissy, FONTENAY TRESIGNY (Seine-et-Marne).



dimanche 21 mars 2010

Un roman



"Le Cabaret des oubliés" de Philippe Delepierre et Bruno Vouters

Entre les horreurs de la Grande Guerre et le tourbillon des Années folles, il y a comme un trou de mémoire, un temps suspendu. C'est cette France de survivants, dévastée, amère, déchirée entre le désir d'oublier et la culpabilité propre à tous les rescapés que fait revivre Le Cabaret des oubliés. Un roman historique certes, abondamment documenté, mais aussi un roman tout court, qui raconte, dans un langage truculent, la lente remontée des enfers d'un homme du Nord, un Ch'ti de la classe 1907.

Alfred Berthier, né dans les corons en 1887, a par deux fois échappé à la mort. La première fois, en 1906, à Courrières, la plus grande catastrophe minière d'Europe : 1 099 morts, une poignée de survivants - dont lui. La seconde fois, au Chemin des Dames, la grande boucherie de 1917, dont il est ressorti boiteux, un éclat fiché dans le crâne, et en état de choc.

Pour échapper aux tranchées, il a simulé l'amnésie. Rebaptisé "Adam Hurtebise", il a trouvé un emploi à Paris, au Journal des réfugiés qui informe les habitants du Nord, tout juste "récupéré" - on ne dit pas libéré. Repoussant les mains tendues, Adam continue de feindre, remâchant ses peurs et son mal de vivre. Il a perdu le rire et le désir, le goût aussi. Et ses illusions. Les lettres d'amour de sa marraine de guerre n'étaient qu'une farce. Le Montparnasse des Années folles l'écoeure. Comme les vautours qui profitent des réparations.

Derrière le triste masque d'Adam, Alfred rêve des nuages, des briques et des terrils de sa région natale. Il la retrouve en ruine, routes et champs truffés de déchets militaires. Ici, malgré tout, il se régénère, puisant aux sources de l'âme des Ch'tis le courage, la force et le goût de la fête. Alfred prendra sa revanche par le rire.

Du drame, le récit tourne à la farce grinçante. Une sorte de kermesse héroïque dont l'apogée sera l'inauguration d'un cabaret créé par des survivants et des "gueules cassées" dans une arène jadis réservée aux combats de coqs - un symbole, bien sûr, comme le héros et beaucoup de figures de ce roman, plus savant qu'il n'y paraît de prime abord. Car l'intrigue ne se greffe pas, comme c'est souvent le cas, sur un fond historique, elle incarne l'Histoire et ces années grises et roses.

Philippe Delepierre et Bruno Vouters ont une vision intime de ce Nord souvent caricaturé. Le premier, professeur à Villeneuve-d'Ascq, a publié des romans situés dans la région, comme Fred Hamster et Madame Lilas (Liana Levi, 2004). Le second, rédacteur en chef adjoint à La Voix du Nord, a réalisé un documentaire sur la catastrophe de Courrières. Ils mêlent heureusement leurs compétences pour produire un "docu-fiction" à la fois réaliste et inspiré.

On ne quitte ce livre qu'à regret, avec l'envie d'en savoir plus. Les auteurs ont eu la bonne idée de prolonger leur récit d'un chapitre intitulé "Roman et réalité", qui précise les frontières entre la vérité des personnages, des descriptions, des lieux et les apports de la fiction.

Le Cabaret des oubliés, de Philippe Delepierre et Bruno Vouters, Liana Levi, 368 p., 19 €.

Véronique Maurus - Le Monde

mardi 16 mars 2010

Nettoyage de printemps

Le 16 mars, c'est-à-dire aujourd'hui, nous sommes allés entretenir la tombe située dans le cimetière de Courtacon (Seine-et-Marne) dont notre association est responsable.

Depuis maintenant 3 ans, en accord avec les responsables municipaux, nous restaurons la tombe de Edmond ROUSSEAU, un jeune homme de 19 ans fusillé par les Allemands le 6 septembre 1914.

mardi 9 mars 2010

Un toubib sous l'uniforme 1908-1918 - Carnets de François PERRIN (Editions ANOVI)






Ce livre est excellent.

Ce n'est pas un de ces livres qui vous laisse un arrière goût de "déjà lu" après l'avoir parcouru, comme cela arrive malheureusement trop souvent lorsque nous subissons la prose de personnes reprenant les idées des autres.

Ce livre est excellent, disais-je, car il nous fait découvrir différentes époques de notre histoire, vécues par un témoin sensible à toutes les douleurs humaines, par un observateur objectif, mais aussi critique face aux incohérences de certains responsables civils et militaires.

Cet ouvrage est un témoignage digne des meilleurs récits écrits par les témoins de cette époque.

Vous pouvez vous le procurer en contactant les Editions ANOVI - Le Chaufour - 37220 Parçay-sur-Vienne - tél : 02.47.97.02.51 - mail : contact@anovi.fr

Alain Pereur

lundi 8 mars 2010

Et si on parlait "femmes"....

En ce jour du 8 mars, journée internationale des femmes (je dirais journée commerciale), il est utile de parler des femmes de 14-18.
Les premières, les mères qui ont tant souffert lors du départ de leur fils pour le front, lorsque le "courrier du petit s'espaçait ou n'arrivait plus", mais aussi l'angoisse pour celles qui avaient un fils détenu dans les lointains camps d'Allemagne, et enfin celles dont leur enfant était blessé et soigné loin de leurs yeux... A ces mères, bien sûr, il faut ajouter la souffrance des fiancées, des épouses ou des sœurs des soldats que l'on a surnommés de l'affreux nom de "Poilus".
Autres femmes dignes d'éloges, les infirmières qui se dévouèrent sans compter pour leurs "blessés".
Mais aussi les marraines de guerre même si au fil du temps certaines actions de ces femmes ou jeunes filles se sont un peu dévoyées. Il n'empêche que beaucoup de soldats issus des régions occupées leur doivent beaucoup, non seulement au niveau du moral par leur courrier mais aussi au niveau de leur bien être par leur colis...
Enfin toutes ces femmes qui remplacèrent avec courage les hommes partis au combat. Dans les fermes, en ville on va les retrouver à la tâche, même les plus pénibles.
Et bien entendu je n'oublierai pas les femmes des régions occupées qui en l'absence des hommes ont assuré une certaine résistance (à l'époque on parlait d'espionnage) en faisant front face à la férocité et la cruauté des troupes d'occupation...
Donc n'oublions pas ces femmes qui, sans bruit et sans recherche du profit, ont agi, tant aux côtés des soldats, qu'à celui des blessés, qu'à la production et contre l'occupant qui n'hésita pas à les déporter ou à les assassiner...
JC Auriol

vendredi 5 mars 2010

Pèlerinage à Verdun

Comme nous l'avons annoncé, les membres de l'Encrier du Poilu participeront au prochain pèlerinage sur les terres sacrées de Verdun.

Nous vous rappelons que la cérémonie la plus émouvante est celle du dimanche soir, "la relève".
Cérémonie qui se déroule à la nuit, au son du bourdon de l'Ossuaire, le champ de bataille éclairé par le phare de Douaumont avec une lumière rouge rendant encore plus émotif ce circuit. Circuit qui démarre au pied du cimetière de Douaumont pour se terminer dans la chapelle de l'Ossuaire...
Chaque participant dans le silence et à la lueur de flambeaux, peut se souvenir d'un père, d'un frère, d'un oncle ou tout simplement d'un homme qui a souffert sur ces lieux aujourd'hui si calmes...

Le reste du séjour est consacré à la visite des lieux chargés d'histoire, le tout dans une bonne camaraderie (pardon convivialité) comme celle qui unissait nos chers Poilus. Visites qui surprennent les visiteurs car elles concernent des sites moins touristiques, mais qui ont eu au cours de cette bataille une importance capitale.

Afin que je finalise ce voyage vous pouvez dès à présent me donner votre accord de participation afin que je puisse m'occuper de l'intendance sur place.

Merci. JC Auriol

mardi 2 mars 2010

Les rencontres...

Le salon du livre de Grenade a été une réussite, même si les ventes.... Les visiteurs sont intéressés mais n'achètent pas ou très peu... c'est la crise et puis ce qui est choquant c'est de constater l'âge des personnes... qui en majorité compte quelques années!!!

Par contre les rencontres sont très importantes. Je vois que l'emblème de notre association attire les questions et les demandes de renseignements. Ainsi j'ai eu deux contacts intéressants:
- Le premier pour une conférence en avril prochain pour la société d'histoire locale très intéressée par le thème.
- Le second pour une invitation aux journées du livre dans une commune proche où je pourrais exposer encore un tableau de notre action...

Et cela démontre que ces salons du livre ne doivent pas être seulement un but commercial mais un lieu de rencontres et de promotion de l'association.