Association pour le souvenir de la Grande Guerre 14-18

"Les morts ne meurent pas quand ils descendent dans la tombe, mais bien quand ils descendent dans l'oubli."
Henri AUCLAIR

lundi 8 mars 2010

Et si on parlait "femmes"....

En ce jour du 8 mars, journée internationale des femmes (je dirais journée commerciale), il est utile de parler des femmes de 14-18.
Les premières, les mères qui ont tant souffert lors du départ de leur fils pour le front, lorsque le "courrier du petit s'espaçait ou n'arrivait plus", mais aussi l'angoisse pour celles qui avaient un fils détenu dans les lointains camps d'Allemagne, et enfin celles dont leur enfant était blessé et soigné loin de leurs yeux... A ces mères, bien sûr, il faut ajouter la souffrance des fiancées, des épouses ou des sœurs des soldats que l'on a surnommés de l'affreux nom de "Poilus".
Autres femmes dignes d'éloges, les infirmières qui se dévouèrent sans compter pour leurs "blessés".
Mais aussi les marraines de guerre même si au fil du temps certaines actions de ces femmes ou jeunes filles se sont un peu dévoyées. Il n'empêche que beaucoup de soldats issus des régions occupées leur doivent beaucoup, non seulement au niveau du moral par leur courrier mais aussi au niveau de leur bien être par leur colis...
Enfin toutes ces femmes qui remplacèrent avec courage les hommes partis au combat. Dans les fermes, en ville on va les retrouver à la tâche, même les plus pénibles.
Et bien entendu je n'oublierai pas les femmes des régions occupées qui en l'absence des hommes ont assuré une certaine résistance (à l'époque on parlait d'espionnage) en faisant front face à la férocité et la cruauté des troupes d'occupation...
Donc n'oublions pas ces femmes qui, sans bruit et sans recherche du profit, ont agi, tant aux côtés des soldats, qu'à celui des blessés, qu'à la production et contre l'occupant qui n'hésita pas à les déporter ou à les assassiner...
JC Auriol

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